Informations complémentaires
Dimensions | 57 x 70 x 97 cm |
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Paire de fauteuils à la Reine de style Louis XVI en bois doré reposant sur quatre pieds en gaine, cannelés et rudentés avec un renflement supérieur orné de feuilles d’eau aplaties. Ceinture bombée en façade, traverses latérales droites et accotoirs situés dans le même plan vertical que les pieds, avec un support d’accotoir chantourné uniquement de profil et disposé en arc rampant, ce qui permet de reculer le nez de l’accotoir.
Accotoirs situés dans le même plan vertical que les traverses latérales, chantournés uniquement en élévation, de profil les nez sortant droit devant. Dossier carré aux angles abattus par un quart de cercle.
Ornementation de bois sculpté de gorges à réglets sculptées de culots et de grosses perles sur les traverses de ceinture, bras d’accotoir et pourtour du dossier.
Garniture et manchettes d’accotoir recouvertes d’un tissu à fond jaune et à motifs de feuillages et fleurettes dans les tons rouge et orange.
Travail réalisé vers 1880.
D’après un modèle de Georges Jacob pour un salon réalisé pendant l’époque Louis XVI et entré dans les collections depuis le XIX ème siècle (Inv. Vbm 13095-1397) puis à Versailles en 1879, actuellement au Salon de Compagnie de l’appartement de Madame Du Barry, sous les combles.
Georges Jacob (1739-1814) est un ébéniste français qui a produit une quantité incalculable de sièges depuis le règne de Louis XV jusqu’au Consulat. Lorsqu’il est apprenti menuisier, il effectue son stage de compagnon chez Louis Delanois, le fournisseur de la comtesse du Barry. Fervent promoteur de siège néo-classique, Louis Delanois exercera une influence incontestable sur Georges Jacob. Reçu maître en 1765 il ouvre son atelier rue de Cléry puis déménage en 1775 rue Meslée (actuelle rue Meslay), grâce à une clientèle fortunée et royale.
En effet, sollicité dès 1773 par le Garde-Meuble de la Couronne, il ne cessera plus de travailler pour lui jusqu’à la Révolution.
Georges Jacob est l’un des fournisseurs officiels de Marie-Antoinette, mais aussi de Monsieur, comte de Provence et frère du Roi, futur Louis XVIII, du futur Charles X, du prince de Condé, du duc de Penthièvre, ainsi que des princes étrangers comme les futurs Gustave III de Suède et Georges IV d’Angleterre.
Ébéniste innovant, il a souvent un temps d’avance sur les tendances à venir et n’hésite pas à imaginer de nouveaux décors et nouvelles formes de pieds ou de bras de sièges comme les dés de raccordement ornés de rosaces, les pieds en console terminés en leur sommet par une volute et les supports d’accotoirs en forme de balustre. L’ornementation sculptée de ses meubles est abondante avec des thèmes récurrents comme les motifs naturels de fleurs et feuillages, et les frises de rinceaux, piastres, rubans, perles et entrelacs. Il fut l’un des promoteurs des sièges à l’anglaise, aux dossiers ajourés inspirés de Chippendale et d’Adam, ainsi que l’initiateur, dès la période Louis XVI, des formes caractéristiques de ce que l’on appelle aujourd’hui le style Directoire, inspirés entre autres du mobilier « à l’étrusque ».
Si son amitié avec le peintre Jacques-Louis David lui permet de traverser la Révolution sans encombres, il rencontre rapidement d’autres problèmes. En effet, il vend en 1796 son entreprise à ces deux fils qui fondent ainsi « Jacob Frères » mais malheureusement l’ainé, Georges II, décède en 1803. Georges Jacob père reconstituera alors avec son second fils François-Honoré-Georges une entreprise, « Jacob Desmalter et Cie ». La société fait faillite en 1813 et Georges Jacob père meurt ruiné en son domicile rue Meslée en 1814. Son fils, François Honoré Georges–Desmalter, continuera l’entreprise et sa production durant tout le XIXème siècle grâce également à son ainé, Georges-Alphonse Jacob-Desmalter qui finira par vendre l’entreprise à Jeanselme en 1847.
Sources :
Pierre Arizzoli-Clémentel, Le mobilier de Versailles, XVIIe et XVIIIème siècles, Tome 2, Faton, Paris, pp.256-257
Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Tome 1 A-J, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1989 pp.409-434
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Dimensions | 57 x 70 x 97 cm |
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