Lustre de style hollandais en porcelaine Imari et bronze doré, vers 1900

Lustre de style hollandais en porcelaine Imari et structure de bronze doré. Eclairage à cinq feux répartis sur cinq bras de lumière.
Fût constitué de deux balustres coiffées par une coupelle en porcelaine à décor rouge et bleu Imari, décoré de fleurs et feuillages dans des cartouches.
Structure en bronze ciselé et doré à décor de feuilles d’acanthe, godrons et fleur de lys entre les balustres sous lesquelles viennent s’attacher les cinq bras de lumière enroulés et décorés d’une tête de lion tenant dans sa gueule un anneau soutenant une boule en porcelaine terminée par une toupie de bronze doré.
Les coupelles des feux sont en porcelaine, surmontées d’une bobèche en bronze coiffée d’une partie en verre.
Amortissement du lustre en forme de sphère en porcelaine à décor Imari. Monture centrale en bronze doré à décor de palmettes et fleur de lys, terminée par une monture à décor de feuillages stylisés et anneau torsadé d’où pend une forme de gland en porcelaine au même décor.

Travail réalisé vers 1900.

Système électrique à revoir.

Dimensions : H 105 x D 55 cm.

Référence : LS3767651

Imari est un lieu de production de céramique japonaise, autrement désigné par l’appellation de « porcelaine d’Arita ». Il s’agit du port d’une île. La porcelaine d’Imari a d’abord été exportée par les Hollandais, avec leur Compagnie Orientale des Provinces-Unies (la V.O.C). Ce sont des décors européanisés mais restant très inspirés des grandes traditions de la spiritualité asiatique. Le style Imari se caractérise par trois couleurs dominantes : le bleu de cobalt, le rouge tirant sur le safran et le fond blanc de la porcelaine. La porcelaine d’Imari a eu une influence notable sur les compagnies des Indes (on parle d’Imari chinois pour désigner la porcelaine de la compagnie des Indes), la faïence de Delft, la porcelaine de Dresde et la manufacture de Meissen et même sur la porcelaine de Limoges au XXe siècle.