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Marcel Breuer, Lampe en laiton nickelé et granit, 1925

1500,00

Marcel Breuer, signée et numérotée.

Lampe de bureau Bauhaus en laiton nickelé patiné reposant sur une base rectangulaire ornée de trois baguettes de section carrée formant un rectangle à trois côtés centré d’une plaque rectangulaire de granit noir. Fût en forme de tige cylindrique. Abat-jour avec dessus bombé et mouvement articulé et ajustable, rotation à 360° possible.

Tampon « Exposition Paris 1925. Marcel Breuer ». Numérotée 45/100.

Travail réalisé pour l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925.

Système électrique fonctionnel.

Dimensions : H 48,5 x L 29 x P 12 cm.

Référence : LS4140531

 

Marcel Breuer (1902-1981) est un architecte et designer né en Hongrie et considéré comme l’un des pères du Mouvement moderne.
Il est un élève du Bauhaus à Weimar, en Allemagne entre 1920 et 1923. Après avoir passé un an dans un cabinet d’architectes à Paris après ses études il revient au Bauhaus, qui a déménagé à Dessau, en tant que « jeune maître » et devient chef de l’atelier de menuiserie.
C’est à cette période qu’il commence à utiliser l’acier tubulaire, en véritable pionner, et qu’il crée le fameux fauteuil B3, plus connue sous le nom de Wassily Chair.
Il créera le mobilier et l’aménagement intérieur des nouveaux bâtiments de l’école du Bauhaus et des maisons des maîtres. Il y est professeur jusqu’en 1928 puis il part à Berlin où il crée des meubles qui seront fabriqués et diffusés par Standard-Möbel, qui sera ensuite rachetée par Thonet ; c’est le début d’une longue collaboration entre Breuer et l’éditeur. Marcel Breuer reçoit des commandes de la Deutscher Werkbund pour des meubles et intérieurs destinés à la section allemande de l’exposition de la Société des Artistes Décorateurs de Paris de 1930.
En 1935 il fuit la montée du nazisme et après un passage par Londres il s’installe aux Etats-Unis au en 1937. Walter Gropius, son ancien collègue du Bauhaus, lui obtient un poste de professeur à l’école d’architecture de l’université d’Harvard. Il s’associe également avec lui, ouvrent ensemble une agence d’architecture à New York en 1946 et construisent ensemble plusieurs maisons.
Il fait l’objet d’une exposition au MoMA de New-York en 1947 et on lui confie en 1953 un des plus grands projets de sa carrière : la réalisation du siège de l’UNESCO de Paris en 1953. Le béton devient dans cette période, comme pour de nombreux autres architectes, son matériau de prédilection. En 1956 il se lance en individuel, en ouvrant Marcel Breuer and Associates, toujours à New-York. Les créations de Breuer sont devenues des incontournables du design, comme son fauteuil B3 ou sa Cesca en porte-à-faux.

 

L’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 se déroule à Paris et accueille une vingtaine de pays pour leur permettre de promouvoir un art social en accord avec les conditions de vie contemporaines et de créer une exposition d’art moderne, ouverte à la compétition étrangère. Le règlement de cet événement est très strict et limite les extravagances de style : « On n’acceptera que les ouvrages originaux qui montreront une tendance bien marquée au renouvellement esthétique de la forme. Les imitations d’anciens styles et les productions industrielles dénuées d’inspiration artistique ne seront pas admises. »
L’idée est lancée dès 1915 par l’Union centrale des arts décoratifs, la Société des artistes décorateurs et la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie avec la volonté d’une exposition d’art décoratif, moderne avec une collaboration entre l’artiste et l’industrie afin de diffuser le « style français », à faible coût pour concurrencer les pays étrangers. Après divers rebondissements et ajournements, l’Exposition ouvre finalement ses portes en 1925.
Les visiteurs sont alors invités à entrer par quatre portes monumentales puis ils peuvent déambuler entre les différents pavillons et jardins où deux tendances françaises se détachent : les traditionalistes qui reprennent les derniers styles français tels que le style Restauration et le style Louis-Philippe et les modernes qui utilisent de nouveaux matériaux industriels et créent les styles de demain. Malgré ces deux tendances opposées, l’architecture globale et l’aménagement intérieur sont tournés vers la géométrie, sans ornement superficiel dont certains pavillons sont des exemples : le pavillon du Collectionneur de Rulhmann, le Pavillon de l’Esprit Nouveau de Le Corbusier, Ozenfant et Pierre Jeanneret ou certaines pièces de l’Ambassade française créée par la SAD comme le fumoir de Jean Dunand, le hall de Robert Mallet-Stevens, le bureau-bibliothèque de Pierre Chareau ou bien la salle de culture physique de Francis Jourdain. Mais le Pavillon de Le Corbusier est sans conteste le plus moderne car il prend en compte les besoins d’industrialisation à faible coût par la standardisation et l’utilisation de matériaux novateurs bon marchés pour offrir une alternative fonctionnelle et séduisante à la construction et à la décoration luxueuses.
Les grands magasins comme le Bon Marché, les Galeries Lafayette et le Printemps sont également présents mais sans grand intérêt d’évolution stylistique d’un point de vue architectural. Quant aux  grandes manufactures et aux grandes maisons telles que Baccarat, Christofle, Sèvres, Cartier, Van Cleef elles permettent d’étendre le champ de offres aux bijoux, à la mode et à l’art de la table.
L’Exposition est un véritable succès auprès du public mais déçoit les artistes et connaisseurs qui lui reprochent son trop grand luxe et ses nombreuses constructions éphémères très coûteuses qui ne remplissent pas le programme social prévu à l’origine et oublient la clientèle populaire. De plus, on lui reproche d’avoir été une exposition « bilan » présentant des meubles des années précédentes en excluant les arts industriels et non une exposition visionnaire voulant prévoir l’évolution stylistique future en matière d’art décoratif.

Sources :

  • ALVAREZ, Histoires de l’Art Déco, Editions du Regard, 2010, Paris, pp.125-139
  • POSSEME, Le mobilier français 1910-1930. Les années 25, éditions Massin, 1999, Paris, pp.131-141
  • C&P.FIELL, Design du XXe siècle, Taschen, Cologne, 2000, pp.134-139
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Dimensions 12 x 29 x 48.5 cm
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